Le marketing d’influence, tout le monde en parle. Certains pensent qu’il est là pour longtemps. Pour d’autres au contraire, il n’est qu’un effet de mode voué à une disparition prochaine. Qu’en est-il exactement ? A quoi peut-on s’attendre dans les mois et les années à venir ? Et si on essayait d’y voir un peu plus clair en démêlant le vrai du faux, et sans a priori ?
Le marketing d’influence fait sa révolution
Le marketing d’influence, des rapports de confiance avant tout
Les utilisateurs des réseaux sociaux apprécient les influenceurs parce qu’ils apportent du neuf dans la publicité, en tenant le rôle de tiers de confiance entre les consommateurs et la marque. L’influenceur a l’obligation d’être sincère, car c’est ce qui lui permettra de fédérer une communauté sur le long terme. Si des dérives ont été constatées, notamment sur l’ambiguïté du caractère commercial de certains partenariats, elles appartiennent aujourd’hui au passé. Ainsi, en 2018, la nature commerciale de 88 % des partenariats était mentionnée.1 Même s’il reste encore des progrès à accomplir, le marketing d’influence s’est considérablement normalisé.
Les professionnels croient-ils en l’avenir du marketing d’influence ?
Le marketing d’influence, ça marche, et ce sont les pros qui le disent : 92 % d’entre eux pensent qu’il est efficace, et 63 % ont l’intention d’investir davantage dans ce secteur. Ces dernières années, ils ont pourtant déjà beaucoup investi. Leurs investissements ont plus que doublé entre 2017 et 2019, passant de 3 à 6,5 milliards de dollars. Il existe 740 plates-formes spécialisées dans le marketing d’influence, dont 320 ont été créées pendant la seule année 2019.2 De mémoire de marketeur, on n’avait jamais vu un tel succès !
Les réseaux sociaux font leur entrée parmi les grands médias
Alors que personne ne s’y attendait, les réseaux sociaux sont devenus des médias capables de rivaliser avec des concurrents que l’on croyait pourtant indéboulonnables : web, TV, radio, presse. Certains influenceurs parviennent même à rassembler des audiences supérieures à celles de la finale de la coupe du monde de football. Eh oui, c’est à peine croyable et pourtant c’est vrai ! Cela ne pouvait pas échapper aux marques : les réseaux sociaux avaient fait leur mutation et étaient à présent capables de faire jeu égal avec les médias traditionnels !
Le marketing d’influence, un moyen de toucher les 18-35 ans
On ne peut parler de marketing d’influence sans s’intéresser à son cœur de cible : les Millenials. L’ensemble de la population passe 4h/jour devant l’écran de son téléviseur. Les 18-35 ans lui préfèrent un autre écran, celui de leur smartphone, sur lequel ils passent… 4h/jour. Pour toucher une cible, mieux vaut être sur le support qu’elle utilise, n’est-ce pas ? Pour toucher les Millenials, mieux vaut donc lancer une campagne de pub sur les réseaux sociaux, plutôt que d’investir dans une coûteuse campagne de pub TV. Si de grandes marques ou distributeurs, comme l’Oréal ou H&M, développent des partenariats avec des influenceurs, le marketing d’influence permet aussi aux jeunes marques d’accéder à une audience large à moindre coût.
Nous accompagnons les marques dans la mise en place de leurs campagnes d’influence. Nous travaillons avec 2000 Instagrammeurs, YouTubeurs et blogueurs parentaux, un éventail de personnalités permettant aux marques de cibler leur audience au plus près !
Sources : 1. ARPP (Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité) : « Observatoire marketing d’influence – 2. Influenceur Marketing Hub : « Influencer Benchmark Marketing Report 2019 ».
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