Le jouet, un marché saisonnier
Le marché du jouet est soumis à une forte saisonnalité. Après l’annonce d’un deuxième confinement, les professionnels du jouet ont eu très peur de passer à côté des ventes de Noël, le moment clé de l’année qui draine plus de la moitié des ventes :
en 2019, le 4e trimestre a représenté 55 % des ventes annuelles,
le seul mois de décembre a concentré à lui seul 34 % des ventes.*
Magasins de jouets : quelles sont les conséquences d’un mois de fermeture ?
Le mois d’octobre avait déjà été un bon mois pour les ventes de jouets. Après un mois de fermeture en novembre, il y a eu un rush dans les magasins lors de la réouverture, le 28 novembre. Selon le dirigeant de la chaîne de magasins spécialisés Joué Club, le mois de décembre a vu une augmentation des ventes de 5 % par rapport à 2019. Ce qui, compte tenu du contexte, constitue une très bonne performance.
Une part plus importante de ventes jouets sur internet
Pendant le confinement, il y a eu une augmentation des commandes de jouets sur internet. Les magasins disposant d’un site de vente en ligne ont pu bénéficier du Click and collect. Ce dispositif a permis à de nombreux clients de commander des jouets sur internet et de venir les retirer en magasin. Chez King Jouet, les ventes digitales ont connu une progression inattendue sur le mois de décembre, passant de 10 % en 2019 à 15 % en 2020.
Les jouets stars de Noël 2020 en rupture de stock
Cette année, le père Noël avait visiblement envie de gâter les enfants. Certains articles à succès ont connu des ruptures de stock. Dans certains magasins, il était impossible de trouver un Baby alive (un bébé qui grandit), l’ours Cubby ou certains jeux de société comme Puissance 4, La bonne paye ou Qui est-ce.
Noël 2020 : un premier bilan positif pour les chaînes de magasins de jouets
Ces chiffres font état d’un bilan positif, tout au moins pour les commerçants qui disposaient d’une présence numérique. Ils ont pu plus facilement s’adapter aux contraintes liées au confinement, en développant des solutions de commandes sur internet et de retrait en magasin. Ils ont ensuite pu bénéficier du rush au moment de la réouverture. Pour eux, il y a eu finalement plus de peur que de mal. Pour les autres, ceux qui ne disposaient pas de présence numérique, le confinement et l’obligation de fermer leur magasin a sans doute eu un impact plus important sur leur chiffre d’affaires. A suivre…
*Source : FJP – « Les chiffres du jouet » 2019.
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